Le bac de rétention : définition, rôle, usages et modèles
Selon la définition du bac de rétention, cet équipement est destiné à supporter différents réservoirs contenant des produits dangereux ou polluants, afin de pouvoir recueillir d’éventuels fuites ou écoulements. Le but est de protéger l’environnement et les personnes, tout en préservant la propreté de l’espace de travail.
La bac de rétention définition : un équipement destiné à protéger les personnes et l’ environnement.
photos : Bac de rétention : définition, rôle, usages et modèles
La définition bac de rétention est générale, et ne dit rien de la variété des bacs de rétention. En effet, il existe une grande variété de bacs, en fonction des usages qui en sont faits. Il existe ainsi des bacs de rétention de petite taille, pour contenir un ou deux fûts de 60 litres et des bacs plus grands, capables de supporter une ou plusieurs cuves de 1000 litres, en passant par des capacités intermédiaires.
La définition du bac de rétention indique également la capacité de rétention du bac ; celle-ci peut être par exemple de 50%, ce qui signifie que le bac pourra contenir la moitié du volume total de l’ensemble des récipients stockés.
La définition du bac mentionne le matériau dans lequel le bac est fabriqué. Cet élément de la définition est très important, car il faut que le bac puisse résister, à la fois chimiquement et mécaniquement, aux liquides qu’il est susceptible de récolter. Ainsi, en présence de produits chimiques comme les acides ou les bases, le bac devra être en inox ou en polyéthylène ; en revanche, selon la définition, les produits inflammables ou polluants devront être stockés sur un bac en acier.
La définition indique par ailleurs les éventuels accessoires dont peut être équipé le bac. Celui-ci peut être doté de caillebotis, amovibles ou non, de pieds, de roulettes, d’un passage pour fourches ou encore de châssis pour le stockage à l’horizontal ou sur plusieurs niveaux.
On trouve enfin dans la définition du bac de rétention des éléments relatifs à leur bon usage. En effet, pour que cet équipement remplisse son rôle de manière adéquate, il faut notamment veiller à la parfaite étanchéité du bac ; celui-ci ne doit en outre pas contenir d’éléments étrangers, qui viendraient amoindrir sa capacité de rétention.
Bac de rétention : réglementation : l’arrêté du 2 février 1998
L’arrêté du 2 février 1998 fixe la réglementation relative aux bacs de rétention pour les entreprises classées soumises à autorisation. Mais pour toutes les autres industries qui manipulent des produits dangereux et/ou polluants, il est un texte de référence pour stocker ces derniers.
La réglementation des bacs de rétention et les critères régissant le choix d’un bac.
photos : Bac de rétention PEHD 1000L pour cubi de 1000L
Le bac de rétention a pour premier objectif de protéger les personnes des dangers que recèlent les produits chimiques. Il a en outre pour but de préserver l’environnement de toute pollution, en évitant que ces liquides ne se répandent dans les eaux et les sols. Pour remplir ces rôles, la réglementation des bacs de rétention est très stricte.
La capacité de rétention.
La réglementation du bac de rétention impose que lorsque les contenants stockés sur le bac ont une capacité inférieure à 250 litres par récipient et que leur totalité ne dépasse pas 800 litres, le bac doit pouvoir contenir 800 litres. Au-delà de 800 litres cumulés, le bac doit avoir une capacité minimale de rétention soit de 50% en présence de produits inflammables soit de 20% de la quantité totale stockée dans les autres cas. Lorsque la capacité unitaire des réservoirs est supérieure à 250 litres, la réglementation stipule que celui-ci doit pouvoir contenir la totalité du volume d’un conteneur, lorsqu’il est seul ; ou alors, 50% du volume total si plusieurs conteneurs sont placés sur le bac, sans que ce volume puisse être inférieur à 100% de la capacité du plus grand d’entre eux.
Une utilisation adaptée du bac.
La réglementation du bac de rétention impose également certaines conditions concernant l’utilisation du bac. Ainsi, l’étanchéité du bac doit être parfaite, ce qui suppose notamment, en cas de stockage externe, qu’il soit protégé, par exemple par une bâche. En outre, les produits éventuellement recueillis dans le bac doivent impérativement être rejetés en respectant la réglementation sur les déchets et produits dangereux. Enfin, selon la réglementation, il ne faut pas associer à la même rétention des produits incompatibles entre eux.
La norme des bacs de rétention pour bien choisir son bac
Le bac de rétention est un équipement permettant de stocker différentes sortes de réservoirs renfermant des produits dangereux ou polluants. Ainsi, en cas de fuite, le liquide est recueilli dans le bac, pour éviter qu’il ne se répande sur le plan de travail et ne contamine l’environnement. Pour choisir un bac adapté, il faut veiller à respecter la « norme bac de rétention ».
La « norme bac de rétention », un élément important à prendre en compte
photos d’un bac de rétention aux normes
La réglementation relative à la « norme bac de rétention » est posée principalement par l’arrêté du 2 février 1998, en ce qui concerne les installations classées, mais aussi par l’arrêté du 22 septembre 1994 pour les carrières et par le règlement sanitaire départemental.
Mais pour les entreprises qui ne relèvent d’aucune réglementation spécifique, ces textes demeurent malgré tout la référence pour la norme du bac de rétention. Elle concerne de nombreux éléments : la capacité de rétention, la disposition ou encore le matériau de construction du bac.
Pour les entreprises classées, la norme du bac de rétention suppose ainsi que jusqu’à 800 litres de stockage et avec des réservoirs inférieurs à 250 litres, la capacité de rétention soit la même que celle de l’ensemble des récipients stockés ; au-delà, elle doit être de 50% pour les liquides inflammables et de 20% pour les lubrifiants et liquides inflammables.
Si les récipients dépassent 250 litres, la norme des bacs de rétention indique que la rétention doit être égale soit à 50% du volume total stocké, soit au volume du plus grand réservoir, en choisissant la plus grande de ces valeurs.
La norme des bacs de rétention stipule également de séparer les produits incompatibles entre eux, comme les acides et les bases. La norme impose également que les bacs de rétention soit étanches et à l’abri des intempéries.
Bac de rétention : utilité, critères de choix , utilisation et conseil
Utilité d’un bac de rétention
L’arrêté ministériel du 2 février 1998, publié au journal officiel du 3 mars 1998 précise les conditions de stockage des liquides polluants pour les entreprises. Le bac de rétention a été élaboré pour faciliter le stockage et le déplacement de tout produit liquide dont la manipulation exige la plus grande sécurité. Un liquide est considéré comme dangereux pour l'environnement quand il est susceptible de créer des dommages aux sols et/ou de souiller les eaux s'il est déversé dans la nature. Dans ce cas, il est aussitôt classé dans le lot des fluides à stocker dans ces bacs de rétention dont les dispositions matérielles permettent d’éviter toute pollution accidentelle. Un bac peut contenir des bidons, flacons, fûts ou cubitainer de 1000 l.
Critères de choix d'un bac de rétention
Les bacs de rétention sont choisis selon des critères précis : On tient compte en premier lieu de la nature des produits stockés. S’il s’agit de produit non corrosif, l'utilisateur peut aussi bien choisir un bac en acier qu'en polyéthylène. Si le produit est corrosif, le choix d’un bac en polyéthylène haute densité (PEHD) est préconisé. Cependant certains produits hautement corrosifs et agressifs ne peuvent être stocké que sur des bacs en inox.
Dans un second temps le volume du bac retenu soit respecter la règlementation et dépend du nombre de bidons, fûts ou cubitainers stockés et de la classification de la société vis à vis de la DREAL (société soumise à déclaration, autorisation ou non). Concrètement, on distingue le seuil de 800 l de stockage. De manière générale pour les sociétés non classés par la DREAL, le bac doit contenir 50 % du volume stocké avec un volume minimal du plus grand contenant. Par exemple si on stocke sur un même bac un fût de 220 l et un cubitainer de 1000 l, il faudra retenir un volume de 1000 l car en cas de fuite du cubitainer, c'est la totalité du liquide contenu qui sera déversé. Au delà du seuil de 800 l pour toutes les sociétés quel que soit leur classement, on retiendra un volume de rétention de 50 % du volume total stocké pour les inflammables (sauf lubrifiants) ou 20 % du volume total stocké pour les autres produits. Par ailleurs il s'agit aussi de vérifier la compatibilité des produits entre eux lorsqu'ils sont stocké sur un même bac afin qu'en cas de fuite, leur mélange ne provoque pas une réaction chimique néfaste.
Enfin il convient de déterminer si le stockage est en extérieur ou à l'intérieur. Dans le cas d'un stockage extérieur, le bac doit être sous abri ou alors il devient une armoire en rétention. En effet si une fuite survenait e même temps que la pluie, le bac ne ferait plus office de rétention et risquerait faute d'intervention extérieure, de laisser écouler des liquides polluants dans la nappe phréatique.
Utilisation et conseil pour la conservation de vos bacs de rétention :
Il est conseillé de ne pas laisser les fuites stagner au fond des bacs de rétention afin d'en garantir leur durée de vie. Il est possible pour une manutention aisée d'apposer au fond du bac une couche de feuille d'absorbant polypropylène pour tous liquides. Ainsi en cas de fuite légère il suffit de changer la feuille d'absorption saturée au fond du bac.
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